Les racines | 1921-1942
quelques jalons, de sa jeunesse jusqu'au début de sa carrière

Jean-Paul sur son cheval à bascule
Au fil des ans…
1921
Jean-Paul Ladouceur est le fils ainé de André Ladouceur et de Germaine Schetagne. Il est né à Montréal le 30 décembre 1921.
Onze frères et soeurs lui succèdent. La famille Ladouceur grandit à Verdun au coin des rues Newmarch et Hickson dans une maison qui se développe au rythme de la famille.
À titre d'ainé, Jean-Paul contribue aux jeux et activités de ses frères et soeurs et développe des talents de conteur, amuseur et bricoleur. Il est friand de lecture et se passionne pour le dessin et la peinture que sa mère encourage.
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1927 / 36
- Il fait ses études primaires et secondaires à l'Académie Richard de Verdun administrée par les frères du Sacré-Coeur.

Modèle vivant prenant la pose croqué au crayon de plomb sur papier à esquisser
les années passent…
1936
Il s'inscrit aux cours du soir à l'École des Beaux-Arts de Montréal.
Une dérogation lui aurait été accordée pour fréquenter ces cours, étant donné son jeune âge (15 ans)…
À l’insistance de son père, il poursuit quand même une formation générale basée sur des valeurs sûres. Il partage donc son horaire entre deux pôles ; l’art et la technique.
Aux Beaux-arts, on enseigne le dessin, la peinture, on l’initie à la sculpture, au lettrage et la calligraphie, des connaissances jugées essentielles à l’époque.
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1938
Avide de savoir, il s'initie à l'aquarelle et aux techniques du dessin commercial sous la gouverne du professeur James McCorkindale (1886/1956) à la School of Art of Sir Georges William College.
Il participe à titre d"étudiant de jour à l’exposition de fin d’année de l'école en mai 1941, ce que rapporte le quotidien The Gazette.

Les étudiants des beaux-arts parodiant les "Kodaks du son". On reconnaît Ladouceur au second rang.
1941
Il complète sa formation à l'École des Beaux-Arts de Montréal tout en s’impliquant activement dans la politique étudiante.
Il défend les intérêts de ses confères et consoeurs face à l’administration de Charles Maillard et parvient à la tête de l’association étudiante appelée « La Masse ». Il obtient le titre de Massier, comme le veut la coutume de l’époque.
1942, c’est l’année où Montréal fête son 300e anniversaire. Une grande partie de sa main-d’oeuvre a été mobilisée et l’effort de guerre rationne les ressources disponibles.
On recourt au talent des jeunes artistes de l’école pour construire et peindre des pavillons d’une exposition thématique tenue à l’Oratoire Saint-Joseph pour le tricentenaire de Montréal.

Confrères et consoeurs étudiants des beaux-arts assis dans l'escalier principal de la vieille École des beaux-arts de Montréal
1942
À l'exposition printemps 42, le cinéaste Norman Mc Laren qui parcourt les écoles d’art à la recherche de jeune talent, remarque le travail de Ladouceur.
Malgré l'opposition des autorités scolaires, McLaren le rencontre en entrevue. À la conclusion de celle-ci, il l’invite à se joindre à son équipe d’animateurs au National Film Board of Canada.
Au cours de l’été, Jean P. Ladouceur déménage à Hull, en face de la capitale canadienne prêt à entreprendre sa carrière à l'Office National du film du Canada en plein effort de guerre.
C’est la période la plus sombre du conflit où l’Angleterre et ses alliés subissent défaite sur défaite.