Pendant les années où il travaillait à la société d'état, le dessin était une source de revenu intéressante pour Ladouceur. Malgré qu'il disposait d'une grande liberté dans le style et l'exécution de ses illustrations, ces travaux imposaient une contrainte majeure par le fait qu'ils étaient commandés par un client qui décidait du contenu. En se permettant d'explorer différentes approches graphiques ou techniques, chaque ouvrage procurait malgré tout sa dose de plaisir et de fierté à sa conclusion.

Maintenant que ces contraintes extérieures n'existent plus, chaque nouvelle aquarelle qu'il met en chantier est une fenêtre qui s'ouvre sur l'inspiration. Il y voit un passé usé par le cours du temps qui laisse des traces sur les objets familiers, les meubles, les maisons. La texture que dépose le temps donne un patine qu'il tente de traduire dans ses oeuvre. Son travail est empreint d'une nostalgie sereine.

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