JPL productions | 1965-1978

développer le segment de la publicité locale

Avant de trouver sa vitesse de croisière, la télévision privée connaît une période d'hésitations. Là encore, tout est à inventer. Nouveaux locaux, nouveau personnel, nouvelle programmation, nouveaux défis, nouveau public. Durant cette période héroïque, les talents et les faiblesses des différents collaborateurs se précisent tandis que l'auditoire s'intéresse de plus en plus à cette télévision populaire.
Des opportunités se dessinent dans le marché montréalais, créneaux que la société d'état n'a pas su exploiter. L'un de ceux-ci est le marché des petits commerçants locaux. Pour ces derniers, annoncer à la télévision semble inaccessible et hors de prix. C'est une niche que M. DeSève compte exploiter quand il confie ce mandat à Jean-Paul, son homme de confiance doté d'une compréhension de ce potentiel, d'une inventivité, du talent et des ressources pour parvenir à le développer.
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Dans cette auto-caricature des années 60, Ladouceur se dépeignait comme un hyperactif jonglant avec cinq projets à la fois… ce que plusieurs témoins de l'époque pouvaient confirmer.
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Le coq de la couleur, symbole qui identifiait les premières émissions diffusées en couleur à Télé-métropole. Il a été conçu en quelques heures par Ladouceur pour remplacer le logo original qui aurait dû être un papillon… quand Radio-Canada a révélé le sien.

Au fil des ans…

1965

  • Il fonde JPL Productions inc., filiale de Télé-Métropole ayant mission de produire des messages commerciaux pour les annonceurs du marché local. Il obtient le poste de président et hérite d’une équipe réduite. Le défi est taillé sur mesure pour ses talents: produire des merveilles avec des moyens limités.

  • Il se jette à la tâche. Il touche à tous les aspects de la production: évaluation des besoins, élaboration de concepts, rédaction de textes accompagnés de scénarios-maquettes, au besoin, il esquisse des dessins ou graphiques, puis fait la réalisation en studio et s’assure du suivi de la mise en onde. La clientèle locale reçoit enfin un service que seule les entreprises nationales peuvent s’offrir.

  • À cette charge, il ajoute d’autres projets qui l’intéressent: il propose un projet de pavillon pour l’expo, fournit régulièrement des dessins aux Pères Capucins et sculpte une pièce murale d’inspiration Haïda pour son bureau.

  • Il ébauche une série de peintures à l’acrylique évoquant des personnages bibliques aux formes stylisées.

  • Il se joint à l'équipe de joyeux lurons qui accompagnent le Capitaine Bonhomme dans son émission quotidienne. Sous le nom de M. Pourquoi il répond aux questions des enfants d'une explication claire et d'un trait de crayon.

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1966

  • En 1966, Télé-métropole vit un grand chantier en préparation de l’Expo 67. Deux nouveaux studios s’ajoutent aux quatre déjà existants.

  • J. P. Ladouceur fait partie de l’équipe qui détermine les besoins et planifie l’agrandissement et l’avènement de la télévision couleur à Montréal.

  • À cette fin, il est chargé de préparer une formation pour les équipes de production. Elle comprend la recherche et la rédaction d’un cours et la préparation de conférences sur l’impact de la couleur dans les studios et sur les ondes après quinze ans de noir et blanc.

  • Il dessine le coq de la couleur pour identifier les émissions transmises en couleurs.

  • Il crée une sculpture murale en relief de 3,5m pour agrémenter l'aménagement de son bureau dont les fenêtres seront absentes.

  • Après sa construction, le studio E sera exclusivement réservé à JPL productions pour la production commerciale.

  • Durant ses soirées, Ladouceur illustre encore quelques couvertures de romans jeunesse à l’insistance d’anciennes connaissances datant du temps du Journal François.

  • Enfin, quand il veut se libérer de la pression ambiante, il donne dans l’aquarelle.

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1967

  • Il mène une équipe qui a grandi. Ses membres polyvalents répondent aux demandes quotidiennes d’une clientèle qui se développe régulièrement.

  • À l’occasion, des projets plus prestigieux surviennent et demandent l’attention particulière du grand patron.

  • Il réalise une émission hebdomadaire intitulée « Monsieur le Maire » animée par Jean Drapeau où celui-ci parle aux téléspectateurs de sujets relatifs à l’Expo

  • Il coordonne la production d’une émission spéciale consacrée au « Pavillon du Québec » à Expo 67. L’enregistrement d’une heure marie les séquences tournées dans les régions du Québec, aux prestations des chansonniers vedettes filmés dans les décors encore inédits du pavillon du Québec.

  • À la Presse, il publie des caricatures éditoriales qu’il signe du pseudonyme de Lad puis Ailes.

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1968

  • À JPL productions, il partage son temps entre ses obligations d’administrateur et celles d’homme de terrain. Il n’est pas rare de le voir en studio, en présence de clients superviser une production en cours ou assis au pupitre du réalisateur, orchestrer la chorégraphie qui se joue.

  • Fort des centaines de diapositives qu'il a rapportées de ses voyages, il anime une chronique hebdomadaire sur les voyages dans l'émission Bon dimanche. Celle-ci obtient sa propre plage horaire et Ladouceur présente les premiers épisodes de l’émission ''Bon voyage'' sur les ondes de Télé-Métropole.

  • Durant ses vacances estivales au Saguenay, à l'invitation de la famille Murdoch dont l'épouse s'adonne à l'aquarelle, il sillonne la région à la quête de sujets intéressnts et il revient avec une dizaine d’aquarelles.

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1969

  • En plus de la production commerciale qui mobilise à temps plein l'équipe de JPL productions, J. P. Ladouceur propose des projets d'émission de prestige pour élargir la gamme de services offerts par sa filiale. Il en résulte le cycle de quatre émissions intitulé ''Québec sait faire'' qui met en valeur les talents et les nouvelles entreprises qui se développent à cette période au Québec.
  • Ce concept d'émission alliant une portion documentaire et une portion musicale est repris dans les mois qui suivent sous le titre de ''Québec, c’est nous autres". On y vante alors la fierté d'être québécois.
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Tirée d'une courte collaboration avec le journal La Presse, une caricature de John Diefenbaker comparant deux scandales célèbres de l'époque, l'un en Angleterre et l'autre au Canada.

1970

  • tournage Vachon

  • De bien belles choses (une huitaine en deux ans)

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1971

  • Expériences de tournage vidéo pour le cinéma

  • Tiens-toi bien après les oreilles à papa

  • Québec, c’est nous autres 1

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1972

  • Expériences de tournage vidéo pour le cinéma

  • Le petit vient vite

  • Québec, c’est nous autres 2 à 4

  • projets d’agrandissement de TM

  • Il s’inscrit à son premier Painting Holiday au Mexique organisé par l’American Artist mettant en vedette Tom Hill AWS.

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1973

  • Il fréquente un second Painting Holiday organisé par l’American Artist, avec Tom Hill AWS à Puerto Vallarta au Guatémala.

  • Publication de « Souffles de vie »

  • Exploitation des droits dérivés d’émissions populaires

  • présentations annuelles aux actionnaires

  • supervision rapports annuels 1976-77-78

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1974 / 1975

  • Il reprend le Painting Holiday de 1973 avec Tom Hill AWS à Puerto Vallarta au Guatémala interrompu par un retour précipité à Montréal.

  • Il participe à un Painting Holiday organisé par l’American Artist avec Don Stone à Manchester au Vermont.

  • La Galerie des peintres canadiens de la Place des arts présente une nouvelle exposition solo.

  • Il veille à l'image visuelle des filiales du regroupement TM, Paul L’Anglais, JPL productions, TM audio, TM films et le réseau TVA.

  • Il participe à la planification de l'expansion que doit connaître l'entreprise pour répondre aux attentes suscitées par présence des Jeux olympiques à Montréal. On s'attend à offrir des studios, dupersonnel et des services techniques aux télédiffuseurs étrangers qui viendront couvrir les jeux.

  • Il reçoit le mandat d'étudier et mettre en valeur l'exploitation de droits dérivés à partir de la programmation télévisuelle: musique, livres, bandes dessinées, disques, jeux, etc.

  • Il s'assure de faire développer des outils de promotion efficaces pour les services offerts par le groupe TM et par JPL productions spécifiquement

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Peinture murale de Jean-Paul Ladouceur évoquant la diversité des gens et des paysages du Canada d'un océan à l'autre, peinte à l'acrylique pour les bureaux d'Air France à Toronto. L'oeuvre mesure 180 x 550 cm.

1976

  • JPL productions déménage ses bureaux au quatrième étage du nouvel édifice de Télémétropole. L'entreprise inaugure en même temps le studio H doté des dernières innovations techniques. Elle est prêt à répondre aux demandes accrues suscitées par les Jeux Olympiques qui approchent.

  • inauguration officielle des studios G et H

  • Il conçoit et réalise une peinture murale d’acrylique pour les bureaux de Toronto d’Air France.

  • Il fréquente un seminar d’aquarellistes professionnels tenu à Eureka Springs en Arkansas au centre des États-Unis.

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1977

  • Il tient une exposition solo à la Galerie Clarence Gagnon, Montréal.

  • JPL productions obtient la réalisation du premier cycle de l'émission "Passe-partout"

  • projets émission: « bibliothèque »

  • Réception club Finance-placement / organisation coordination réception montage audiovisuel

  • rapport annuel

  • Fonde Jipéhel inc. pour gérer ses activités d'aquarelliste, illustrateur et formateur d'aquarellistes

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1977 / 92

  • Il présente de nombreuses expositions solo à travers le Québec et le Canada.

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1978

  • En collaboration avec le Centre culturel de Verdun, il présente une exposition solo et y effectue une démonstration publique, une première dont l’exemple sera suivi par plusieurs.

  • Salon international de publicité / supervision kiosque et contenu

  • présidence jusqu’en 1978 et qu’il quittera pour le poste de vice-président

  • rapport annuel

  • vice-président à la recherche et au planning, de 1978 à 1981

  • peinture du Sacré-Coeur pour la Chapelle de la Réparation

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1979

  • conférencier au Publicité Club de Montréal

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1980

  • Comme ça / That’s it TVOntario