À l’époque de la guerre, la radio est le seule à voyager sur les ondes. Le papier monopolise la diffusion des informations. Que ce soient les journaux, les livres ou les magazines, ils sont au coeur de toutes les communications de masse localement comme internationalement.

Cependant, le cinéma qui marie l’image et le son a atteint une certaine maturité en cinquante ans. Sa popularité est très grande malgré que sa diffusion nécessite toujours l'utilisation des salles adaptées pour les projections. Il occupe alors un créneau semblable à celui qu'occupera la télévision plus tard. Il doit proposer une programmation populaire qui se renouvelle à chaque semaine et qui s’adresse au grand public.

Une projection de cinéma type dure plus de deux heures et son contenu est très varié. On y retrouve un résumé des actualités, des dessins animés, des messages d’intérêt public, des chansons à répondre ainsi que l’attraction vedette que constituent un ou deux longs métrages. La production de ces films est étrangère, française ou américaine mais les intermèdes, les transitions et les raccords sont produits localement. C’est la niche de l’Office national du film du Canada.

Une ruche